Très répandu ces dernières années, particulièrement chez les jeunes de 15 à 25 ans, la mode du piercing buccal suscite de nombreux adeptes.
Moins définitif qu’un tatouage puisque c’est une opération réversible, le piercing est utilisé chez les jeunes, soit comme une recherche esthétique, soit comme une manière de se différencier. Le désir d’appartenir à un groupe facilement identifiable est aussi une incitation pour effectuer sur soi-même un piercing.
Or le piercing, surtout dans la zone buccale ou labiale, est tout sauf un geste anodin. De fréquentes complications sont à craindre.
Mais le danger le plus important est le risque d’infection, car la mise en place du piercing créé une porte d’entrée pour de nombreux germes. Pendant la cicatrisation, la plaie entretenue par le piercing se comporte comme un lieu de culture microbienne, avec la possibilité d’infections locales ou d’infections à distance graves (problèmes cardio-vasculaires par exemple).